O'mag janvier 2019
On considère généralement une entreprise comme un assemblage homogène réuni autour de valeurs communes. On parle de « personne morale ». Il s’agit pourtant d’un conglomérat d’individus bien différents les uns des autres. Leur seul point commun : travailler à l’unisson dans un même but. Si chaque membre d’une société possède un système de valeurs qui leur est propre, il est évident que des différences s’installent. Ces dernières peuvent être sexuelles, générationnelles, refléter des intérêts divergents et parfois mener au conflit.
Le conflit quant à lui est assurément contreproductif dans un environnement entrepreneurial. Le sens commun nous pousse à croire qu’il faudrait tout simplement considérer les employés vis-à-vis de leurs compétences et non de leur origine, de leur orientation sexuelle ou encore de leur handicap. Dans certains cas, seule l’ouverture d’esprit est de mise, dans d’autres c’est un peu plus complexe que ça. Notre culture influence tant notre vision du monde que la façon de conduire notre business. En effet, chaque pays possède sa propre étiquette, c’est-à-dire un ensemble d’usages considérés comme socialement acceptables. Ces différences peuvent entraîner des erreurs de communication pouvant nuire au bon déroulement des activités de l’entreprise.
En 2013, 5,4 millions de salariés employés par des multinationales travaillaient hors de France (Insee), aujourd’hui e chiffre ne cesse d’augmenter. Inutile de préciser que pour ces employés, les quiproquos liés aux différences culturelles sont monnaie courante. Il n’existe pas de recette magique pour faire de la différence en entreprise une force. Toutefois, il semble important de définir ce qui relève de l’ordre privé, d’apprendre à connaître les atouts et les faiblesses de chacun en y ajoutant, bien entendu, un soupçon de tolérance.
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